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Pensée du samedi 17 octobre 2009
La souffrance ou la joie que l’homme éprouve sont peut-être …
La souffrance ou la joie que l’homme éprouve sont peut-être les seules choses dont il ne doute pas. Il peut douter de ce qu’il voit, de ce qu’il entend, de ce qu’il touche ; mais de ce qu’il ressent, il ne peut jamais douter. S’il souffre ou s’il se sent joyeux, personne ne peut le persuader du contraire. C’est ce qu’il ressent qui le plonge au cœur des choses, il les goûte, il les vit. Devant ce qu’elles voient, combien de personnes ne sentent rien ! Elles voient un lever de soleil, qui est l’un des plus beaux spectacles de la nature, et elles n’éprouvent rien. À quoi ça sert, alors, de le voir ? À quoi ça servirait de voir le Ciel ouvert devant vous, si vous n’éprouvez rien devant cette splendeur ? Tandis que, si vous sentez le Ciel, c’est comme s’il était en vous et vous n’avez même plus besoin de le voir. Il faut comprendre : tout ce que nous voyons, touchons et croyons tenir entre nos mains, est en réalité loin de nous. Seul ce que nous ressentons est proche de nous. C’est pourquoi la vraie clairvoyance est dans la sensation intérieure, profonde, et non dans la vision de quelque chose d’extérieur à nous.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
