Pensée du mercredi 24 juillet 2002

Partout, où qu'on aille, on rencontre des créatures qui ont …

24/07/2002

Partout, où qu'on aille, on rencontre des créatures qui ont remplacé la lumière par des idéologies fantaisistes où elles ne se retrouvent plus elles-mêmes. Oui, trente personnes, cinquante philosophies ! De plus en plus, le monde est un hôpital où chaque malade a ses raisons de se plaindre de quelque chose : que ce soit seulement l'air, la lumière, la chaleur, la nourriture, ce qui fait du bien à l'un fait du mal à l'autre, et inversement. Prenez une famille : chacun s'applique à affirmer ses particularités. C'est normal d'être différent, mais pourquoi s'entêter à défendre ses différences quand ce sont des faiblesses ou des vices ? Même dans la maladie (symboliquement), les gens ont besoin de se singulariser : l'un le typhus, l'autre le choléra, l'autre la grippe... Et combien y a-t-il de fièvres ! Toute la famille est fiévreuse, mais différemment : chacun a sa fièvre qui n'est pas celle des autres... C'est très bien d'être original, mais au moins, que cette originalité se manifeste par des efforts pour s'élever dans la beauté et la lumière.