Pensée du dimanche 12 novembre 2000

Vous êtes, supposons le propriétaire d'un champ. Si vous y …

12/11/2000

Vous êtes, supposons le propriétaire d'un champ. Si vous y semez en même temps de l'ivraie et du froment, les deux pousseront ensemble, car la terre alimente toutes les graines, les bonnes comme les mauvaises. Vous ne pouvez pas lui dire qu'elle est stupide, qu'elle devait étouffer les mauvaises graines et ne laisser pousser que les bonnes, car elle vous répondra: «Je ne comprends pas ce que tu dis, j'ai pour mission d'alimenter et de protéger toutes les graines sans me préoccuper de leurs qualités. Pour moi tout est bon, même le mauvais est bon.» Il en est de même pour votre terre intérieure: si vous lancez de bons désirs, la moisson sera magnifique, mais si vous en lancez de mauvais, la nature va aussi les alimenter, les fortifier, car le mal a aussi la liberté de pousser. Jusqu'à quand? Jusqu'à la moisson. A ce moment-là le maître du champ donnera l'ordre de jeter au feu les mauvaises herbes et de remplir le grenier avec le bon grain. C'est ce que Jésus a expliqué dans la parabole de l'ivraie et du bon grain. Il savait que le mal comme le bien a le droit de pousser. C'est à l'homme de ne pas semer le mal.