Pensée du vendredi 17 août 2007

Parce que le disciple est d’abord comme un très jeune …

17/08/2007

Parce que le disciple est d’abord comme un très jeune enfant que sa mère doit nourrir, protéger, caresser, le Maître commence par lui donner des encouragements, de la tendresse. Ensuite, quand il grandit et qu’il est déjà plus solide sur ses jambes, le Maître commence à l’éduquer : il lui dit quelques vérités que le disciple a besoin d’entendre ; il entreprend ainsi de le tailler, de le sculpter, de le modeler, ou, si vous préférez une autre image, de lui administrer un traitement, avec quelques piqûres et quelques petites opérations chirurgicales. Eh oui, c’est ça, les vérités : des ajustements, des secousses ou des opérations… Pour certains ces vérités sont très difficiles à entendre et à supporter ; mais pour le disciple qui a décidé d’évoluer, d’avancer, elles sont magnifiques, parce qu’il voit enfin ce qui l’entrave, le retient prisonnier ou lui fait commettre des erreurs. Seuls ceux qui sont vraiment touchés par la grâce de Dieu demandent que leur Maître leur dise la vérité, même si c’est douloureux.